Cher Erwan Davoux,
Chers lecteurs de Geopolitics,
En 2015, alors que mes options professionnelles me prédisposaient à m’investir davantage dans l’œnotourisme, il me prit naturellement de considérer que les partis politiques, et la France peut-être parce que la société a changé, étaient trop individualistes et ne se préoccupaient pas suffisamment de celui qui avait tant fait pour elle, Jacques Chirac.
Les valeurs de ce grand homme profondément ancrées en moi et la volonté indéfectible de perpétuer ces dernières, je décidai alors de créer un groupe sur les réseaux sociaux « Les Chiraquiens » aux seules fins d’accompagner celui qui avait été si actif et qui, du fait des affres de la vie à son crépuscule, devait subir la solitude, la maladie et la vieillesse. C’était devenue une évidence pour moi d’être également à ses côtés, entouré que je le serais désormais de personnes venues de tous horizons.
Mon but en cette idée était de lui dire que nous l’aimons, que nous l’aimions, et que nous l’aimerons toujours, pour qui il était, et pour tout ce qu’il a fait pour nous toutes et tous et pour la patrie.
L’homme qui a dit non aux Américains en Irak en 2003, décision courageuse et prémonitoire, oui c’était lui, Chirac.
L’Homme visionnaire qui a senti bien avant les autres l’urgence écologique pour notre pays avec la charte de l’environnement qu’il a tenu à faire inscrire dans la constitution Française, qui a pensé l’avenir de la planète avec son fameux discours de Johannesburg en 2002 « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs… », oui c’était Chirac.
L’homme qui a lancé deux grandes lois sur le « Handicap » en 1975 et en 2005, c’était encore Chirac.
L’homme qui a promulgué le plan cancer en 2003 et qui a donné le feu vert pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics, c’était toujours Chirac.
Je pourrais ainsi lister une multitude d’initiatives qui ont changé la France.
Et bien cet Homme-là ne méritait pas l’oubli ou l’indifférence… Telles étaient mes seules motivations.
Très vite, comme une évidence, mon initiative pris une ampleur importante avec aujourd’hui plus 6000 sympathisants recensés au sein de notre groupe « Les Chiraquiens ».
C’est à ce groupe « Les Chiraquiens », que j’annonçais en 2016 mon initiative de voir Jacques CHIRAC candidat au Prix Nobel de la Paix l’année suivante. Initiative soutenue par plus de 280 parlementaires Français et des chefs d’Etats étrangers.
A la disparition de notre Président, nous aurions pu ne garder que des souvenirs, si beaux soient-ils, et refermer les pages de notre très beau livre. Il ne pouvait en être ainsi j’en étais profondément convaincu.
J’eus donc parallèlement à la création du groupe « Les Chiraquiens » l’idée de réunir les plus fidèles d’entre nous à « la Rhumerie » pour solliciter leur avis. Cette rencontre eut lieu le 28 novembre 2019.
Toutes et tous furent unanimes à vouloir pérenniser la mémoire de l’action, de la politique, et de l’humanisme de Jacques CHIRAC. Toutes et tous ont été unanimes à vouloir transformer le groupe « Les Chiraquiens » sur les réseaux sociaux en une grande Association nationale destinée à éveiller les consciences, pour mettre nos pas dans ceux de Jacques CHIRAC, pour témoigner par celui-ci qui fut sans doute le dernier grand Président de la Vème République, de la nécessité de persévérer dans la bienveillance, la simplicité et l’écoute. Telle serait la vocation de notre association.
S’inscrivant dans le sillon du Général de GAULLE, pour Jacques CHIRAC souvenez-vous : Je cite, « il n’y avait de combat qui vaille que celui de l’Homme ».
Chers lecteurs de Geopolitics nous ne sommes pas là pour être des anciens combattants, – quoi que la dénomination et l’engagement de ces derniers pour la France soient très honorifique – pas davantage pour être des laudateurs invétérés, ni un parti politique pour ceux qui recherchent un avenir politique… Nous sommes là pour enseigner un comportement, pour transmettre une façon d’être et pour dire et faire dire les grands moments d’humanisme de Jacques CHIRAC en les perpétuant et en se mettant dans les pas de ce grand homme.
Telle est la grande aventure et le combat que je vous invite à mener à mes côtés en rejoignant notre association « Les Chiraquiens ».
Malraux pensait que « l’Homme est la somme de ses actes ».
Bien sûr, nous savons en conscience que tout ne fut sans doute pas parfait mais un comportement humain est avant tout diversifié, là est sa richesse profonde. Et le résultat vous le connaissez, fut magnifique.
Comme me disait récemment son ami Denis Tillinac, « Politiquement nous avions parfois des désaccords mais humainement c’était un seigneur ». Ce qui compte pour l’essentiel, c’est qu’un politique aime avant tout ses compatriotes, et agisse au mieux de leurs intérêts.
Mon fraternel merci s’adresse ici à mon ami Erwan Davoux que je connais et que j’apprécie depuis longtemps et à qui je souhaite un succès mérité pour Geopolitics !
