Pour la France, ignorer et mépriser le droit international comme elle le fait concernant la décision de la Cour Pénale Internationale d’émettre un mandat d’arrêt à l’encontre de Netanyahou, n’est pas seulement totalement immoral et contraire à son histoire diplomatique telle qu’elle se définit depuis décennies; c’est aussi contre-productif.
En effet, La France doit son siège de membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations-Unies au Général de Gaulle et à sa puissance passée. A ce titre, elle a un rôle particulier, d’exemplarité, à assumer dans l’application du droit international.
Aujourd’hui, elle ne représente qu’1% de la population mondiale et 0,4% des terres émergées. Revenir au seul rapport de force dans les relations internationales, écarter l’égalisateur de puissance que constitue le respect du Droit international, la conduit (tout comme le Royaume-Uni) à un face à face, à un rapport de force avec les grandes puissances telles que les Etats-Unis, la Chine, la Russie qui, elles, disposent structurellement des attributs de grandes puissances… Un face à face tellement inégal qu’il est synonyme d’inféodation. Nous y sommes justement.
La France rogne sa puissance diplomatique en méprisant le droit international
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