Il semblerait que la convocation plus que l’invitation adressée par Trump à Emmanuel Macron et avec davantage de formalisme à Keir Starmer vise à les sommer de ne pas s’opposer à la résolution américaine au Conseil de sécurité visant à entériner les conquêtes russes en Ukraine. L’intégrité territoriale de ce pays n’y est pas mentionnée.
La Russie naturellement ainsi que, semble-t-il, son allié chinois y sont prêts.
La France et le Royaume-Uni sont au pied du mur. Ils disposent de ce siège permanent au Conseil de sécurité, héritage de leur puissance passée, ressuscitée par le Général de Gaulle et Winston Churchill.
S’opposer à cette résolution américaine déséquilibrée pourrait être un nouvel acte fondateur d’un partenariat franco-britannique renforcé. Nous ne disposons naturellement pas de la puissance nécessaire pour faire face frontalement aux trois grandes puissances.
Mais cet acte de résistance paraît beaucoup plus nécessaire et opérationnel que les fumeuses réunions de l’Union européenne.
Il vise à ménager l’avenir